- Caractère :
De ce que l'on vous en dira, Zénobie à toujours été très douce. Contradictoire avec sa nature n'est-ce pas ?! Et pourtant, cette chère assoiffée de sang et une des créatures les plus tendre que l'on peut rencontrer. Très compréhensive, la belle vampire est une très bonne confidente et une oreille attentive. Soyez tranquille, aucun de vos secrets ne sera dévoilés.
A noter également qu'il n'est pas dans son habitude de se mettre en avant, bien au contraire, la place de « star »,elle vous la laisse bien volontiers.
Le point important, est sans doute le plus crucial, sa fragilité. Dès son plus jeune âge, Zénobie a été manipulé et jalousée. Ca n'a pas été mieux à sa mort, et le besoin d'être rassurée la rendue aussi fragile que du cristal.
- Histoire :
« Je m'appelle Zénobie. Je suis née il y environ 2500 ans à Sparte. Et oui, ... je suis une immortelle. »
Ma vie a donc débuté, comme je le disais il y a 2500 ans à Sparte. Je suis née dans une famille que l'on pourrait qualifier aujourd'hui de « banale ». Ni riche et puissante, ni pauvre et soumise. Cependant, ma petite enfance fut gouvernée par Artémis, une déesse que je vénérais plus que tout. Très vite, mon innocente beauté attira l'œil, et je devins alors chœur et danseuse lors des innombrables fêtes que l'on vouait à la déesse. Ce n'était cependant pas un réel plaisir que d'apprendre la lyre et les cymbales. Les études étaient dures et longues, et la prêtresse ne me facilitait pas la vie. Ma beauté et mon talent me placèrent alors au rang de « Joyaux des Chœurs » et on me réservait ma propre entrée dans les cérémonies.
Bientôt, j'allais atteindre mes dix-huit ans, et mon mariage était déjà planifié. Je me rappelle d'ailleurs encore parfaitement ces paroles de ma mère.
- Citation :
- « Ma fille, tu es la fierté de la famille, tu es si belle, tu es si pure. Enfin ! Nous t'avons trouvé un époux qui te scieras à merveille, qui sera digne de toi. »
Sans doute fusse la nouvelle la plus dure à digérer pour la prêtresse. Prise de jalousie abusive, elle n'hésita pas à faire courir des rumeurs sur ma pureté.
- Citation :
« Entendez mes paroles ! Je vous le dis ! Cette fille est une IMPURE. Elle n'est pas digne de son époux ! Voyez donc ces hommes qui la regarde tels des loups assoiffés de sa chaire, ils en ont déjà eu, et ils en redemandent ! Croyez donc votre prêtresse ! Ce n'est qu'une femme de plaisirs ! »
« Mensonges ! Folies ! Ne l'écoutez pas. Ses paroles sont du poison. Mais comment osez vous ?! Jamais, non, jamais aucun homme ni même regard n'a jamais effleuré ma pureté. Je ne suis pas ce qu'elle prétend ! »
Mais avez vous déjà combattu un homme ou une femme sage qui est reconnus comme l'élu d'un dieu ? Il est bien difficile de le faire, surtout si les propos sont soutenus par d'autres personnes. Le jugement tomba alors rapidement, quand bien même aurions nous pu appeler cela jugement. Je fus donc coupable d'impureté et mon mariage fut annulé, ma famille honteuse, et moi, envoyée à la flagellation.
Le réveil de ce matin fut calme et doux. Le soleil effleurait ma peau. La journée ne fut pas moins ordinaire qu'à l'habitude. Je savais à cette époque la, que pour le voir, il me fallait attendre la nuit. Encore 12 heures avant de pouvoir voir l'homme, ou plutôt la créature, qui m'avait sauvé. Bartholomée, mon ange gardien si l'on pouvait l'appeler comme cela. Il n'avait eu de cesse de m'admirer lors de mes entrées aux cultes, et n'avait eu d'yeux plus que pour moi. C'est d'ailleurs à cause, ou plutôt grâce à cela qu'il m'avait recueillis lorsqu'il avait appris que j'étais destinée à une mort atroce. Intimement convaincus que je devais à présent me dévouer entière à lui, je l'ai longtemps supplié de me transformer, de me permettre de rester auprès de lui, ... éternellement.
- Citation :
- « Je t'en pris Bartholomée, je ne vis plus que pour toi ! Accordes moi cette vie éternelle auprès de toi. Je ne supporterais pas un refus de plus .»
« Tu ne te rend pas compte de ce que tu me demandes. Je suis loin d'être un ange, et crois moi, tu n'aimerais certainement pas ce que tu deviendrais. »
« Qu'importe, je suis prête à tout pour toi. Je me donne toute entière à toi. Fais de moi ton éternelle servante. Une dernière fois, je te supplie. »
Terrifiant. Douloureux. Atroce. Voila les mots qui me vinrent à l'esprit le premier jour de ma nouvelle vie. J'étais enfin devenue un vampire, et croyez moi, je regrettais amèrement d'être devenue cette chose horrible, qui ne vivait à présent plus que pour une chose, se nourrir, et se nourrir de sang humain. Je me rendais alors compte combien j'avais été naïve de vouloir être comme mon sauveur. Tout ces cris, ces meurtres et cette immortalité. Les années passent, mais votre visage lui, ne change pas il ne prend pas une ride. Tout votre corps est ainsi figé dans le temps. J'avais alors cherché du réconfort auprès d'Isaac, un ami proche de Batholomée, mais ces réactions ne firent que me déprimer plus encore. Je me retournais alors vers LUI, le seul et l'unique. Son aide me fut précieuse et j'acceptais alors ma condition. Cependant, il devint possessif et extrêmement jaloux. Son emprise devint alors insupportable. Je décidais donc d'abandonner l'homme que j'aimais le plus au monde. Il me fallait de l'espace.
J'entrepris alors en -449, à peu près, un long voyage à travers le monde. Je m'arrêtais quelques années à Rome. C'est d'ailleurs la bas que je fis la connaissance de mon premier « enfant ». Marcus. Son histoire me toucha bien plus profond que je ne l'aurais cru possible. Moi qui me pensait dénuée de tout sentiments, je m'aperçus alors que mon cœur et mon âme ne m'avaient pas totalement abandonné. Son histoire d'amour si belle, mais si triste à la fois. Je me devais de l'aider, tout comme Batholomée l'avait fait pour moi. Peu de temps après sa transformation il me quitta afin d'aller retrouver sa belle. Je continuais alors mon voyage. Un voyage réellement bénéfique pour moi, et je ne revins vers mon amour que bien plus tard, en l'an 2 après J-C.
Évidemment, il n'avait pas changé. Toujours le même homme que lorsque je l'avais quitté, aussi bien physiquement que mentalement. Toujours aussi possessif et jaloux.
Une nouvelle venue fit son entrée parmi nous. Adrastée la magnifique comme je l'appelais souvent. Une venue qui me libéra quelque peu de cette cage dans laquelle je m'étais retrouvée. Une femme si forte de caractère, une femme devenue ma confidente et mon modèle. Comme je rêvais de devenir comme elle. Libre.
Plusieurs fois je recevais la visite de mon cher et tendre enfant. Marcus. Déchiré par son amour pour sa belle qui ne voyait en lui qu'une amitié améliorée. Mais je ne pouvais guère être une bonne confidente car nos petites discussions étaient sans cesse interrompues par les crises de jalousie de Bartholomée. Toujours et encore.
[...]Paris. Voilà une ville qui m'avait toujours énormément plus. Son univers, classe et riche me rendait pleine de fantaisies. Paris, LA ville par excellence. Durant mes divers voyages, j'y avais séjourné une vingtaine d'années, surtout dans les années 1900. J'avais fait pas mal de rencontre, beaucoup d'hommes, tous aussi élégants les uns que les autres. Certains ne furent que de simples diners, d'autres eurent la chance de me connaître un peu plus d'une nuit. Même parfois, certaines filles y avait gouté. Mais les plaisirs de la chaire, on s'en lasse vite, surtout lorsque l'on a connu cela depuis 2000 ans.
J'y avais cependant pris grand plaisir, la mode m'avait conquise, les rues m'avaient conquise, PARIS m'avait conquise. Je l'avais élue numéros une dans mon cœur.
Mathilde. Un nom si jolie, pour une fille si belle, si jeune, ... si vivante. C'est dans une soirée dans un petit cabaret que je l'avais rencontré la premiers fois. Un simple regard avait suffit pour être charmée. Une beauté si innocente, elle me rappelais tellement celle que j'étais il y a de cela des siècles. Je n'avais pas hésité longtemps avant de lui faire comprendre qu'elle m'avait touché. Je venais la voir régulièrement lors de ses représentations. C'est elle qui est venu la première me parler. Elle semblait intriguée, curieuse, mais surtout fascinée. Elle ne comprenait pas les raisons d'une telle admiration envers elle.
_ Bonjour, puis-je m'assoir ? me dit elle un petit sourire timide aux lèvres.
Je lui rendit son sourire, _Bien sur, je vous en pris.
Elle s'assit, me regarda un long moment en silence, tout comme je le fis. Son visage était la perfection, ses yeux d'un bleu magnifique, sa peau, d'un blanc à rendre jaloux un vampire. Sa magnifique chevelure blonde lui tombait sur les épaules et ses petites mèches se terminaient en belles grandes boucles. Je fis signe à un serveur de nous apporter de quoi boire. Deux verres de champagnes. Elle en but une gorgée, étonnée quelque peu que je ne touchais pas au miens.
_ Cela fait quelques temps que je vous observe, je vous vois danser. Vous êtes parfaite.
Elle rougit, sans doute n'avait elle pas l'habitude d'entendre cela de la part d'une femme, ou plutôt jeune femme.
_ Me... Merci, ...
_ J'aimerais beaucoup que vous me parliez de vous. Dites moi tout. Je suis très curieuse.
Elle s'exécuta avec douceur, et la conversation continua une bonne partie de la nuit. Je la quittais finalement, conquise par ce qu'elle m'avait raconté sur sa vie. Je revint plusieurs fois pendant un mois, jusqu'au jour ou elle me demandait ce que je lui voulait exactement. Elle ne comprenait pas réellement les motivations qui me poussait à lui parler comme cela.
C'était un jour de décembre, je m'en souvient parfaitement. Je lui annonçais alors que je souhaitais qu'elle passe la nuit chez moi. Confiante, elle accepta ma requête sans même se douter de quoi que ce soit. J'étais devenue son amie, sa confidente. Je savais la moindre chose sur elle, ses sentiments au moment ou je commençais à faire glisser mes lèvres sur sa peau. Un mélange de gène et de curiosité. Elle n'avait jamais connue de femme dans ces situations la. Lorsque mes lèvres glaciales se refermèrent sur les siennes, elle ferma les yeux, consciente de ce que je souhaitais d'elle à présent. La nuit fut douce et longue, passionnée et envoutante. Je la quittais alors avant le petit matin, sans laisser mots. Je ne la revit que des semaines plus tard. Elle allait au cinéma avec à son bras, un magnifique jeune homme. Il avait tout pour plaire. Elle semblait heureuse, mais elle ne m'avait pas oublié. Je sentais alors naître en moi un sentiment de « bonheur ». Au fond de moi j'avais souhaité que cette fille soit heureuse. Je ne saurais sans doute pas dire exactement pourquoi, mais je savais au fond de moi que sa ressemble avec moi y comptait pour beaucoup. Je l'observais alors pendant plusieurs mois. Elle finit par épousé son compagnon. Puis arriva ce jour de juin. Son corps ne ressemblait plus à ce que j'avais connus d'elle. Des tâches bleuâtres jonchaient ses bras, ses jambes. Ses lèvres étaient gonflées. Je compris alors ce qui s'était passé. Son fidèle époux, qui ne l'était pas tant que ça la frappait. Il lui faisait vivre depuis quelques semaines un vrai calvaire. Je décidais donc de venir la chercher, de l'emmener loin de lui, mais elle refusa catégoriquement. Elle l'aimait plus que tout et elle ne lui en voulait pas le moins du monde. Je me résignais alors à la laisser. Je m'étais promise de faire mon possible pour qu'elle soit heureuse. Les humains parfois, ... sont totalement incompréhensible.
Le matin suivant, je vis dans le journal, une macabre découverte. Un corps froid, inerte, sans vie trainait dans la rue non loin de chez Mathilde. Ce corps, c'était le siens. Si belle, si jeune, si morte. Ma colère se fit des plus violente. Je ne souhaitais alors à ce moment à personne de passer sur mon chemin. Le soir, je rencontrais son mari. Il était déjà au bras d'une autre. Je l'invitais à ma table et le charma. Je le fis venir dans mon appartement. Je l'ai fait boire, beaucoup boire. Je l'ai attaché au lit et l'ai laissé seul, toute la journée afin qu'il soit des plus terrifié. Lorsque le soir vint, je le retrouvais dans la chambre. Il était affolé, il suintais la peur à des kilomètres.
_ Mais merde ! Qui êtes vous ? Qu'est ce que vous me voulez ?
Je ne répondais pas. Je l'observais, simplement avec une envie meurtrière. Je me dirigeais vers lui et le déshabillais. Je pris toutes sortes de matériels tranchants, coupants, brulants. Cette nuit là, je m'amusais comme une petite gamine avec un joujou tout neuf. Ses cris me faisaient rire et ses larmes sourire. Son sang, si chaud coulait sur mes lèvres, c'était si bon. Enfin, lorsqu'il allait rendre son dernière souffle je plantais mes crocs dans son cou, je lui arrachais sont dernier cris.
Paris, ... oui définitivement, j'aimais cette ville plus que tout ...
Lorsque je suis retournée auprès de Bartholomée, je n'avais pas hésité à lui parler d'un potentiel séjour avec lui dans la ville lumière. C'était donc en 1950 que nous nous sommes installés à Paris. Les premières années furent paisible et cette partie de ma vie ressemblait enfin à ce que j'avais toujours imaginé. Les airs d'un couple qui se côtoyaient depuis des années, et cela était peu dire. Mais chasser le naturel, et il revient au galop. La jalousie de mon amant avait finis par reprendre le dessus. Je décidais alors à nouveau de repartir, seule. Combien de temps encore allais-je pouvoir supporter ses caprices ?
Je me suis donc installée à Los Angeles. J'ai alors vécu une vie parfaitement banale, je restais cloitrée dans mon silence, pensive. Bartholomée m'a rejoint depuis quelques années.
[...]Aujourd'hui, l'arrivée des « Égyptiens » n'a rien changé au caractère de mon cher et tendre. Quant à leurs projets, je ne m'intéresse que très peu à la vie des humains, et tant qu'ils nous laissent tranquille, je ne vois rien à leur redire.Mais peut être que la rencontre quelque peu hasardeuse avec cet égyptien me fera changer d'avis. Peut être ai-je tout simplement envie de folie, de nouveauté ... Tout semble si compliqué. Quel avenir pour nous tous ?!
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Alexis Bledel
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Code bon par Dunlaïr